En raison de la présence des institutions européennes à Bruxelles, l’OCRC est chargé chaque année de plusieurs enquêtes concernant des infractions commises par des fonctionnaires européens. L’OCRC collabore dès lors étroitement avec l’Office européen anti-fraude (OLAF). C’est en effet souvent suite à une enquête administrative de ce dernier que survient, à la demande d’un magistrat belge, l’enquête judiciaire réalisée par l’OCRC. C’est de celle-ci qu’émanent la plupart des missions d’enquêtes confiées à l’OCRC. C’est pourquoi un partenariat équilibré entre elle et notre service doit impérativement exister. Notons par ailleurs l’existence d’un magistrat fédéral ayant dans ses attributions la surveillance du fonctionnement de l’OCRC. Ce service, appartenant au Service Public Fédéral (SPF) Justice, intervient au niveau du développement de la politique criminelle. Une collaboration ponctuelle avec l’OCRC n’est pas exclue, notamment en matière d’élaboration des priorités ou des statistiques. Ce bureau, appartenant au Service Public Fédéral (SPF) Budget et Contrôle de la gestion, joue un rôle au niveau de la prévention de la corruption au sein des administrations publiques, en collaboration avec l’OCRC. Certaines administrations possèdent en leur sein des services d’audits internes susceptibles de réaliser des enquêtes administratives. Lorsque celles-ci démontrent l’existence d’irrégularités, elles peuvent donner suite à une enquête judiciaire. Pas un mot non plus sur les réseaux -ou simples individus- de catholiques ou de protestants qui ont protégé des juifs pendant la guerre et sont devenus, pour certains, «Justes parmi les Nations». Michel Onfray ne recule devant aucune autre contradiction quand il fait encore du concile réformateur Vatican II (1962-1965) l’une des voies de la «déchristianisation» de l’Occident. Des conclusions qui ne sont pas fausses, mais comment oser dire que ce concile a rompu avec la tradition de l’Eglise, préparé son affaissement et précédé l’effondrement de la civilisation judéo-chrétienne? Une bonne tradition n’est jamais figée. Elle est toujours vivante. Le dernier concile a préservé la tradition d’ouverture du christianisme dans un monde changeant et tourbillonnant. Il l’a rendu plus capable de traverser les tourmentes comme celle de Mai 68, annonciatrice, selon Onfray, de cette civilisation consumériste, indigente, libertaire, corrompue qui fragilise aujourd’hui l’Occident face à la montée de l’islam. Les parti pris du philosophe, sa haine de l’Église, la partialité de son analyse historique menacent, sinon la pertinence de son livre, au moins la crédibilité de sa thèse. Il a gagné du poids dans ce gouvernement, avec un ministre de plus. Emmanuel Macron fait des fleurs à Bayrou, même s’il le trouve un peu paternaliste. Il faut dire que Bayrou est persuadé qu’il est à l’origine de la victoire, qu’en se retirant de la course, il a permis au « nouveau monde » d’arriver sur terre. Comment cette influence va-t-elle jouer sur les prochaines Européennes ? François Bayrou c’est le roi de la négociation de boutique. Il négocie tout, pied à pied. Même quand on fait une interview de lui, nous les journalistes, il se bat pour avoir une page d’interview plutôt qu’une demi page. Alors, vous imaginez pour la liste aux Européennes. Il se bat pour que les siens figurent à de bonnes places. Il veut bloquer tous ceux grattent à la porte : centristes de l’UDI, juppéistes, membres de ce qu’on appelle les constructifs de droite. C’est un allié qui n’est pas simple à gérer pour Emmanuel Macron. Il est capable de ruer subitement dans les brancards, comme à la rentrée. Il n’a pas beaucoup de considération pour le premier ministre Edouard Philippe. En faisant tout pour faire émerger une autre figure nationale au Modem. Histoire de contrer Bayrou. Cette personnalité, c’est Marc Fesneau. Il vient d’entrer au gouvernement. Edouard Philippe ne tarit pas d’éloges sur lui. Les députés de la majorité l’adorent. Il a été nommé ministre des relations avec le Parlement. Il a même failli hériter du ministère de l’Agriculture. Mais il en faudra bien plus pour désarçonner le maire de Pau, qui en a vu d’autres. La Région De L’Adamaoua Est La Seule Des Dix à Avoir Atteint Un Niveau D’implémentation De Plus De 50%, Dans Deux Axes. Il Ressort En Effet Qu’aucune Région N’a Atteint 50% De Réalisation De Son Plan D’action. La Région De L’Adamaoua Est La Seule Des Dix à Avoir Atteint Un Niveau D’implémentation De Plus De 50%, Dans Deux Axes. A Savoir L’axe Prévention Où La Région Enregistre 50,12%, Et L’axe éducation Où Elle Pointe 58,78%. Par Ailleurs, Constate La Conac, L’incitation Et Les Sanctions Sont Trop Faibles, Respectivement 25,05% Et 24,27%, Alors Que L’axe Condition Est Médiocre. Il Ressort Des Investigations De La Conac Que Les Régions Ont Beaucoup De Mal à Réprimer Les Actes De Corruption Pour Diverses Raisons. A Savoir La Peur Des Représailles, L’inertie, La Complicité De Certains Chefs Et L’absence Quasi-totale Des Inspecteurs Régionaux Et Inspecteurs Des Services Ministériels Dans Les Ateliers D’évaluation De La Stratégie Nationale De Lutte Contre La Corruption. Le Manque D’incitation Peut, Selon La Commission, être Lié Notamment à La Jalousie, L’incompétence De Certaines Hiérarchies, Et La Méconnaissance De La Plupart Des Mérites. Les derniers mois, les derniers jours, puis les derniers instants. Et les premiers instants d’après, les premiers jours d’après… Une déclaration à Marie-Claude, et un déchirement. Des pages magnifiques, sublimes oserais-je. Des mots qui transpercent, qui bouleversent, si simples mais si profonds, si justes. Un texte qui, dans ces moments, évoque Camus dans L’envers et l’endroit, par sa puissance et son dépouillement. Des mots banals peut-être, pourtant lourds comme le ciel quand se prépare l’orage. Enfin, il faut dire que Le deuil de la mélancolie est une œuvre littéraire. Le style de Michel Onfray, polit sans doute par le chagrin, la perte, la peur puis le retour de la vie, est ici différent de ce qu’il est par ailleurs. Le même, car on reconnaît une page d’Onfray – ce qui définit le style – mais porté à un degré d’achèvement jamais atteint jusque-là.