La semaine passée, j’ai suivi un colloque à la ville, j’ai suivi l’allocution d’un économiste canadien expliquer le cas français. J’ai été frappé en constatant à quel point nous sommes aujourd’hui jugée comme étant le poids mort de l’Europe. L’intervenant ne remettait évidemment pas en cause le fait que la France possède pourtant d’avantages évidents, avec ses entreprises de pointe, sa forte natalité, sa force de travail fortement expérimentée). Mais à l’international, la France est considérée, à l’international, comme agonisante. Cet affaissement n’a rien de récent. Ce syndrome du déclin est ancré en France depuis les années 1970, mais force est de constater que notre pays file également un très mauvais coton lorsqu’on s’attarde sur les chiffres d’un peu plus près. François Hollande avait suscité certains espoirs au moment des élections. Mais comme les sondages le confirment, que cela fait longtemps qu’ils se sont évaporés. Mais si nous voyons avec nostalgie les actions du gouvernement, vous ne réalisez pas la vision que peuvent avoir les étrangers sur ces mêmes mesures. A l’origine de cette perception, il y a bien sûr la décision majeure de notre grand Flamby qui est connue de tous dans le monde entier : la fameuse taxe à 75% sur les revenus les plus élevés. Même si cet impôt ait pour finir été supprimée en janvier 2015, elle subsiste à l’étranger incrustée dans les esprits. Car c’est là le sceau qu’a imprimée notre gouvernement dans les mémoires. Je suis revenu sur cette conférence avec d’autres spectateurs provenant de Thaïlande, et e tous identifiaient le gouvernement actuel à cette fichue taxe. Et comme vous pouvez l’imaginer, elle a jeté un messageparticulièrement nuisible pour les investisseurs à l’étranger. Si, d’un point de vue électoral, c’était une aubaine sur le plan électoral, elle aura par-dessus tout fait en sorte de différer de 2 ans notre sortie de cette débâcle économique. Dans une boutade, l’intervenant a déclaré que même les cocos n’auraient pas osé présenter une telle taxe !. Je peux vous dire que cela donne une furieuse envie de disparaître, d’assister à une telle scène. Je n’oublierai pas de sitôt ce colloque m’a laissé un arrière-goût en bouche. Le gouvernement peut bien faire les commerciaux terrain (jusqu’à sonner à la porte de Cuba), il reste que le seul engagement qui ait été tenu est cette fameuse taxe et qu’elle sera longue à effacer.