Malgré les améliorations liées aux plans successifs, le système de formation professionnelle des demandeurs d’emploi reste dépourvu d’une stratégie globale. Les principales initiatives dans ce domaine depuis 2013, dont le récent «Plan 500 000 formations» étaient centrées sur la formation et l’employabilité des demandeurs d’emploi au lendemain de la crise économique mais étaient principalement orientées sur le court terme. La Cour des comptes (2017b) a constaté que le financement des plans ponctuels successifs par l’administration centrale ne répondait pas aux problèmes d’efficience du système, dont la coordination entre les nombreux acteurs responsables du financement et de la mise en œuvre des politiques. Le gouvernement a annoncé pour le printemps 2018 deux réformes globales des systèmes de formation professionnelle et d’apprentissage, dont l’impact sur le plan de l’efficience et de l’efficacité devra être évalué. Les détails de ces réformes ne sont pas encore définis, mais les négociations et les consultations des partenaires sociaux ont débuté à l’automne 2017 sur la base d’un document d’orientation et de grands principes présentés par le gouvernement. En outre, sur les cinq prochaines années, 14 milliards d’euros supplémentaires devraient être injectés dans la formation professionnelle et l’apprentissage via le Plan d’investissement compétence (PIC), dans le cadre du Grand plan d’investissement de 57 milliards d’euros. L’objectif du PIC est de former 1 million de chômeurs faiblement qualifiés et 1 million de jeunes en décrochage scolaire et d’assurer à 300 000 d’entre eux une insertion durable sur le marché du travail. Le PIC impliquerait une augmentation annuelle moyenne de près de 12 % des dépenses publiques de formation professionnelle et d’apprentissage. Certains observateurs estiment que ces dépenses pourraient entraîner des retombées positives en cinq ans sur la croissance du PIB et des économies de dépenses publiques en raison de la réduction des allocations de chômage à payer (Berger, 2017). Dans l’ensemble, il reste à voir si la conception et la mise en œuvre du plan et des réformes systématiques permettront l’amélioration nécessaire et la surveillance accrue de l’efficience du système national de formation professionnelle.
Auteur/autrice : admin1073
La fin du mandat à vie
La modification selon le Président Emmanuel Macron vise également à transformer l’origine de “l’homo politicus” national. Fin du métier à vie, incarné par un Jacques Chirac, place au représentant qui travaille entre diverses activités professionnelles à la tâche de parlementaire en activité pour le bien de tous. À l’instar du président Macron qui souhaite exécuter le boulot en 2 mandatures de cinq ans. Ensuite, on envisage autre chose. C’est cela la démocratie neuve selon En Marche. Mais il ne faut pas s’arrêter là. En Marche souhaite graver cette modification de la représentation dans le marbre constitutionnel sous la déclaration toute simple: “interdiction du cumul de plus de trois mandatures identiques à la suite”. Le peuple applaudit à tout rompre. Selon Odoxia, les Français sont à 91% d’accord avec cette règle. Il était par ailleur écrit explicitement dans le programme électoral du candidat Emmanuel Macron. Comment expliquer donc la bronca des partis politiques présentés à l’Assemblée et au Sénat, à l’exception de En Marche et le MoDem de Bayrou? En effet c’est cheminer à l’encontre une symbolique valorisée. Le désir de garder le CDD pour les représentants du pays sensibilise ainsi le souhait de fonctionnement du pouvoir des assemblées. De fait, les français doivent préserver la capacité de nommer qui ils souhaitent autant de fois que nécessaire. Néanmoins, la professionnalisation des hommes politique, qui s’acquiert au fil des mandatures, est une preuve de maitrise face à un exécutif tout puissant. Dans une France stigmatisée par le déséquilibre des pouvoirs à l’encontre des Assemblées, la faiblesse des parlementaires n’est pas envisageable. C’est ce qui est capital derrière le mirroir démagogique de la réforme constitutionnelle à venir. La majorité présidentielle a il est vrai de bons arguments à présenter à cette inquiétude. La transformation de la France se repose sur les concepts non-cumul des mandats (déjà en vigueur), réduction du nombre de représentants, limitation des mandats dans le temps à trois dans tous les cas.
Développer la télémédecine
L’Assurance maladie et les syndicats de médecins débutent ce jeudi 18 janvier une négociation sur la télémédecine, que le gouvernement a décidé d’ajouter à la liste des actes remboursés par la Sécu au niveau national, après des années d’expérimentations locales. Les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux (CSMF, FMF, SML, MG France, Le Bloc) ont rendez-vous à 17h au siège parisien de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts). Son directeur, Nicolas Revel, connaît sa feuille de route depuis fin novembre: la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lui a demandé « d’inscrire la télémédecine dans le droit commun », comme le prévoit le premier budget de la Sécurité sociale du quinquennat. La négociation doit donc fixer les modalités pratiques et les tarifs de la téléconsultation (un examen médical par visioconférence) et de la télé-expertise (une demande d’avis entre praticiens). Les discussions ne porteront en revanche pas sur la télésurveillance, utilisée pour le suivi des malades chroniques. Le gouvernement mise principalement sur le développement de la téléconsultation, érigée en pilier de son plan de lutte contre les déserts médicaux. Ses prédictions budgétaires tablent sur 500.000 actes en 2019, un million en 2020, puis 1,3 million en 2021.L’ambition peut paraître modeste, mais le pari est loin d’être gagné: moins de 260.000 actes de télémédecine -de toutes sortes- ont été réalisés en 2015, selon la Cour des comptes. Mais le jeu en vaut la chandelle, notamment du point de vue financier. La même Cour des comptes, qui garde en permanence un œil inquiet sur les déficits de l’assurance maladie, attend de cette innovation de soulager les finances publiques. Attention, les médecins veillent à ce que ces économies ne proviennent pas du montant de la consultation. Le tarif devrait être de 25 euros, comme pour une consultation normale. Il pourrait grimper à 45 ou 60 euros pour des consultations plus poussées (imagerie, analyses sanguines, radiologie…). « Une téléconsultation a vocation à être rémunérée comme une consultation classique », affirme le directeur de l’Assurance maladie, qui considère par ailleurs que la télémédecine « doit s’inscrire dans un parcours coordonné » et il sera pour cette raison « attentif à ce que la place du médecin traitant soit respectée ». En revanche, ce système doit avoir des effets très bénéfiques dans le suivi des malades. D’après un rapport de la Cour des comptes cité par BFM, « les enjeux financiers sont estimés par certaines études à 2,6 milliards d’euros par an pour les hospitalisations et les transports sanitaires évitables, voire jusqu’à 9 milliards pour le coût de la non-observance des traitements ». En clair, dans un monde idéal où la télémédecine remplirait son rôle, faciliter des consultations rapides éviterait les fausses alertes qui provoquent de nombreux déplacements aux urgences, en ambulance, ou des hospitalisations liées au mauvais suivi des prescriptions médicales. Or, l’hôpital coûte très cher au système de santé français. « Avec 90,8 milliards d’euros selon les comptes nationaux de la santé, la part des dépenses hospitalières représentait 4,2 % du PIB en 2015 en France contre 3,3 % pour l’Allemagne en 2014. La part de l’hôpital dans les dépenses totales de santé s’élève ainsi à 40 %, ce qui place la France dans le trio de tête des États membres de l’Union européenne », détaille la Cour des comptes.
Un ballon d’air chaud
Il y a quelques jours, ma femme et moi avons opéré un vol en montgolfière. Ca a eu lieu à Chenonceau, et je dois dire que ça ne m’a pas laissé indifférent. Je n’avais pas vraiment envie de faire ce vol, c’est ma chère et tendre qui m’a poussé à le faire, mais je n’ai vraiment aucun regret : les sensations là-haut sont formidables ! Cela dit, c’est très difficile à décrire. Il y a le spectacle, bien sûr, mais il y a bien plus, en fait. Lorsqu’on monte dans la nacelle, l’on se détache complètement du monde. Et ça, c’est carrément bizarre. On ne ressent rien de semblable en hélico, par exemple. C’est probablement dû au fait qu’on reste en contact avec les éléments, à bord d’une montgolfière. Quoi qu’il en soit, ça donne le frisson ! Les vols en montgolfière se passent quand le soleil se lève (pendant la journée, le soleil crée des courants d’air ascendants). On survole donc un monde qui sort progressivement du sommeil. En fait, on a l’impression d’admirer la naissance du monde. Et plus on grimpe, plus on a la sensation d’être un ange observant un monde en train de naître. Je vous laisse imaginer toutes les pensées qui vous traversent en altitude : c’est fantastique ! Cependant, il semble que tout le monde à bord n’a pas vécu une impression semblable lors du vol. Il y avait 6 passagers à bord, et certains étaient juste contents de découvrir leur rue de là-haut. Mais au final, un vol est un peu semblable à un livre : il peut être lu de bien des façons, cela dépend du lecteur ! Enfin bref, si l’occasion se présente un jour, je vous conseille l’expérience. Vous pouvez jeter un oeil au site auquel j’ai fait appel pour ce vol en montgolfière. Si vous n’habitez pas trop loin de Chenonceau, vraiment, ne manquez pas ça : le paysage est absolument extraordinaire. Et découvrir la Création du point de vue d’un ange, ça vaut bien de se lever plus tôt que de coutume (et de raison). Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence de voyage de ce vol en montgolfière à Chenonceaux. Suivez le lien.
Des réseaux sociaux
Fréquemment mis en avant pour des réussites de leurs dirigeants ou au contraire pour leurs dérives, les réseaux sociaux sont parvenus à gagner peu à peu en légitimité. Celle-ci favorise une pénétration de plus en plus avérée dans toutes les couches de la population et, en tant que dispositifs ancrés dans le réel, ils amplifient les évènements quotidiens et l’actualité. Toutefois, les réseaux sociaux recouvrent différentes réalités et leurs frontières semblent peu étanches. Les fonctionnalités sociales accompagnent désormais un grand nombre d’applications et de services, tandis que les possibilités d’associer des actions et réactions (commentaires, likes) avec les comptes de réseaux sociaux les plus emblématiques sont devenues courantes. Leur diffusion dans différentes sphères d’activités autant personnelles que professionnelles mérite un examen particulier que ce numéro tente d’effectuer en étudiant les réseaux sociaux numériques mais aussi les médiations sociales associées aux pratiques. Réseaux sociaux numériques voire réseaux socionumériques (Rsn), médias sociaux, les expressions se sont multipliées avec diverses définitions et des réalités différentes entre les dispositifs mais aussi les usages parfois selon les pays.